Andropause : quels sont les symptômes de l’andropause ?

Andropause chez l’homme : définition, symptômes, âge et traitements

Le terme « andropause » désigne la baisse des hormones masculines, notamment de la testostérone, liée à l’avancée en âge chez l’homme. Il s’agit d’un phénomène physiologique naturel qui survient généralement après 50 ans, parfois un peu plus tôt, vers ans. Pour certains hommes, le traitement hormonal de substitution peut réduire les symptômes et pour d’autres, les bénéfices ne sont pas certains et des risques peuvent exister. L’andropause ou ménopause masculine est une baisse de la sécrétion de testostérone chez l’homme. Comparable en certains points à la ménopause chez la femme, elle comporte cependant certaines différences notamment sur la qualité de vie et sur la capacité de reproduction.

Un mode de vie sain peut également aider à atténuer les symptômes de la ménopause masculine. Cela implique de faire de l’exercice régulièrement, de manger une alimentation équilibrée et de maintenir un poids santé. Éviter le tabagisme et la consommation excessive d’alcool peut également contribuer à améliorer les symptômes. L’un des symptômes les plus fréquents de la ménopause masculine est une baisse de la libido. Les hommes peuvent remarquer une diminution de leur désir sexuel et une diminution de leur capacité à maintenir une érection. En cas de suspicion de symptômes d’andropause, il est conseillé de consulter un professionnel de la santé.

La diminution des niveaux de testostérone peut aussi affecter la confiance en soi. Les hommes peuvent ressentir une baisse d’estime de soi, se percevant moins virils ou moins compétents dans leurs rôles sociaux et professionnels. Le traitement le plus couramment prescrit, mais parfois controversé, est l’hormonothérapie (testostérone). Pour bénéficier de ce traitement, le diagnostic doit être confirmé et les contre-indications respectées. L’andropause est associée à une diminution du nombre de cellules de Leydig ( cellules productrices de testostérone) ainsi qu’une baisse de leur capacité à produire l’hormone mâle (de 0,5 à 1% par année). Une fois produite, la testostérone est métabolisée soit en dihydrotestostérone (DHT) – la forme active – soit en œstrogènes.

« Comme les patients consultent pour la plupart après des troubles sexuels, il y a une certaine forme de honte. Beaucoup n’osent pas en parler » rapporte le médecin. Elle préfère ainsi parler d’«hypogonadisme acquis de l’homme vieillissant», un terme moins accrocheur, certes, mais plus fidèle à la réalité médicale. Elles visent à développer des traitements plus ciblés et à mieux comprendre les mécanismes du vieillissement masculin. L’avenir pourrait voir l’émergence de nouvelles approches thérapeutiques, offrant aux hommes des solutions toujours plus adaptées pour traverser cette étape de vie sereinement. Les impacts émotionnels de l’andropause sont tout aussi importants que les symptômes physiques.

Il est conseillé de faire attention à son alimentation, de renouer avec une activité physique régulière et de diminuer la consommation d’alcool et d’arrêter tabac. Chez les hommes, la capacité de reproduction n’est pas stoppée alors que chez la femme, la ménopause induit un arrêt complet de la reproduction. L’andropause est un phénomène naturel qui touche de nombreux hommes à partir de la quarantaine.

Il est important de noter que certains hommes peuvent conserver un taux de testostérone élevé jusqu’à un âge avancé, ce qui explique la variabilité individuelle de ce phénomène. Si votre médecin soupçonne une andropause, il pourra la confirmer par simple prise de sang. Il demandera alors le dosage de la testostérone totale, puis celui de la testostérone biodisponible – c’est-à-dire l’hormone mâle qui est active. À noter qu’un taux faible peut être considéré comme normal chez un homme âgé de plus 60 ans puisqu’il y a une baisse naturelle. La baisse de testostérone étant progressive, les symptômes qui y sont associés surviennent majoritairement chez les personnes de plus de 60 ans environ. « Les hommes ayant été confrontés à des problèmes de fertilité, qui ont eu une chirurgie ou un cancer au niveau des testicules sont également plus à risque que les autres », ajoute l’urologue. En conclusion, l’andropause est une phase naturelle du vieillissement masculin qui peut entraîner divers symptômes physiques, émotionnels et sexuels.

Avant de prendre la décision de recourir à un traitement de substitution, il convient d’en peser les effets négatifs et positifs avec votre médecin. Un simple bilan sanguin permet de mesurer votre taux de testostérone totale et biodisponible. Ces analyses doivent être réalisées le matin, moment où le taux élevé d’œstrogènes et faible taux de testostérone est naturellement plus élevé. Des difficultés de concentration, des troubles de la mémoire à court terme et une diminution des capacités de planification et de prise de décision peuvent survenir. Pour traiter la dysfonction érectile parfois associée à l’andropause, les principaux traitements seront la prise de médicaments (Viagra, Levitra, Cialis, Spedra), la cessation tabagique, de drogues et d’alcool.

Les hommes peuvent se sentir plus facilement agacés ou frustrés, parfois sans raison apparente, un état souvent qualifié de syndrome du mâle irritable. Un signe moins connu mais tout aussi révélateur est la gynécomastie, soit l’augmentation du volume mammaire chez l’homme. Ce phénomène, souvent source de gêne, résulte de l’imprégnation hormonale modifiée par la baisse de la testostérone. Il peut donc s’agir du régime alimentaire de la mère, du fait qu’elle fume ou pas, de l’allaitement ou encore des interactions avec l’enfant.

On prescrit soit des injections intramusculaires, soit des patchs, soit du gel. Bien qu’efficace pour soulager les symptômes de l’andropause, le traitement hormonal substitutif n’est pas anodin. Une surveillance médicale est indispensable pour en tirer tous les bénéfices et minimiser les risques. Un accompagnement global est recommandé, associant traitement hormonal et hygiène de vie. Une augmentation de l’indice de masse corporelle (IMC) peut avoir un impact négatif direct sur le taux de testostérone.

Bien que similaire dans son principe à la ménopause que connaissent les femmes, l’andropause se distingue par son installation progressive et non brutale. Heureusement, une vaste étude européenne a révélé que ce déficit n’est symptomatique que chez 2 % environ des hommes âgés de 40 à 79 ans et 5 % environ des hommes âgés de 70 à 79 ans. Les hommes commencent à produire de la testostérone pendant la puberté, avec un point culminant vers l’âge de 20 ans. À partir de l’âge de 30 ans, le taux de testostérone dans le sang diminue naturellement d’environ 1 % à 2 % par an. Ce déclin survient plus progressivement que la ménopause chez la femme et il n’est le plus souvent pas ou peu symptomatique.